L'incorrigible Beauté du Monde

Pham Viet Si L'incorrigible beauté du monde

    Le livre est composé comme une suite de diptyques, photographies et textes dans trois cadres de nature principaux : le jardin des Buttes Chaumont à Paris, celui du château de Vaux le Vicomte, les jardins du Château de Versailles et le décor des falaises d'Etretat. Dans ce livre poétique et teinté d’humour, on croise une ménagerie comme échappée de l’Arche de Noé, s’achevant sur le cycle des saisons comme un éternel recommencement, cycle de la vie, retour en arrière avec un jeu de foliotage et de mise en abyme de l’image. Le personnage de la Femme y nage au côté d’un cygne, des poissons de la Création. La symétrie est très présente par des jeux de miroirs, des organisations d’espace entre le plein et le vide, le noir et le blanc, horizontalité et verticalité.

    L’auteur n’a laissé aucune note d’intention pour son livre. Il y travaille de 1984 à 1988. Une première maquette comportait uniquement des photographies : le principe d’une suite d’images se déployant comme un livre à lire était déterminant dans son projet.

    Introduisant la lecture de ce drôle de bestiaire par un abécédaire avec une trilogie liée par la lettre F, Femmes, Félix et le F de GiraFe, l’auteur, avec légèreté et humour, nous embarque dans un voyage poétique textuel et visuel très particulier, ponctué d’humour.

    Comme un pied de nez à lui-même qui se serait glissé dans la peau de plusieurs personnages, l’auteur convoque à la fois les mythes et les contes.

    Il réalise la maquette de ce manuscrit et rencontre plusieurs éditeurs à Paris (Gallimard, Acte Sud, Les Editions du Chêne...). Françoise Verny, découvreuse de talents chez Gallimard est enthousiaste. Son texte est assez surprenant, voire déroutant, à la fois naïf et humoristique, « surréaliste ». Les photos se présentent, le plus souvent, sous forme de diptyques ; utilisation de miroirs à la prise de vue et négatifs retravaillés.

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